Répertoire international des études révolutionnaires
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Antunes Séverine [Doctorante]
Sujet: Fabriquer la loi sous le Directoire : une histoire administrative, matérielle et politique des assemblées (1795-1799)
Directeur : Pierre Serna
Université : Paris 1
Le régime mis en place par la Constitution de l’an III instaure une nouveauté sans précédent dans l’histoire politique française. Elle scinde le corps législatif en deux sections : le Conseil des cinq-cents et le Conseil des anciens, les deux ayant des attributions différentes dans le cadre du processus législatif. Longtemps méconnu, le système de fonctionnement de ces institutions mérite l’examen.
Notre travail porte ainsi sur les différents aspects de ce premier système bicaméral : construction et chemin de la loi dans le cadre de la politique des années 1795 - 1799, détermination des pratiques et des méthodes de travail au sein des assemblées et des commissions, vie et parcours des acteurs au sein de ces structures.
Directeur : Pierre Serna
Université : Paris 1
Le régime mis en place par la Constitution de l’an III instaure une nouveauté sans précédent dans l’histoire politique française. Elle scinde le corps législatif en deux sections : le Conseil des cinq-cents et le Conseil des anciens, les deux ayant des attributions différentes dans le cadre du processus législatif. Longtemps méconnu, le système de fonctionnement de ces institutions mérite l’examen.
Notre travail porte ainsi sur les différents aspects de ce premier système bicaméral : construction et chemin de la loi dans le cadre de la politique des années 1795 - 1799, détermination des pratiques et des méthodes de travail au sein des assemblées et des commissions, vie et parcours des acteurs au sein de ces structures.
Aranda Olivier [Doctorant]
Sujet: La marine de la République à Brest et dans l\'Atlantique : Direction politique, stratégie, opérations
Directeur: Pierre Serna
Université: IHRF-IHMC Paris 1 Panthéon Sorbonne
La période républicaine est perçue comme un temps de désastres pour la marine française. L’idée que la marine est un instrument technique, incompatible avec les principes révolutionnaires, semble faire consensus. Pourtant, une reprise détaillée de la direction politico-stratégique des forces navales articulée à un dépoussiérage de l’étude opérationnelle de la période permet de contester l’idée d’une contradiction entre Révolution et marine. La République a en réalité formulé une stratégie, notamment par la recherche de la bataille décisive devant être gagnée par des armes nouvelles. Après l’échec de ces armes, la France mène une stratégie indirecte caractérisée par le refus de la bataille, en l’associant à un droit de la mer visant à attirer la faveur des neutres. Cette décision est dictée par le rapport de force et entraîne de réels succès. L’orthodoxie mahanienne est donc à nuancer, tant dans sa critique d’une incapacité française à rechercher le combat, que dans son refus de considérer toute stratégie ne mettant pas en son centre la bataille. L’étude de cette stratégie indirecte impose de replacer la guerre navale dans sa dimension atlantique et coloniale, en prenant aux sérieux les opérations menées sur ces théâtres.
Directeur: Pierre Serna
Université: IHRF-IHMC Paris 1 Panthéon Sorbonne
La période républicaine est perçue comme un temps de désastres pour la marine française. L’idée que la marine est un instrument technique, incompatible avec les principes révolutionnaires, semble faire consensus. Pourtant, une reprise détaillée de la direction politico-stratégique des forces navales articulée à un dépoussiérage de l’étude opérationnelle de la période permet de contester l’idée d’une contradiction entre Révolution et marine. La République a en réalité formulé une stratégie, notamment par la recherche de la bataille décisive devant être gagnée par des armes nouvelles. Après l’échec de ces armes, la France mène une stratégie indirecte caractérisée par le refus de la bataille, en l’associant à un droit de la mer visant à attirer la faveur des neutres. Cette décision est dictée par le rapport de force et entraîne de réels succès. L’orthodoxie mahanienne est donc à nuancer, tant dans sa critique d’une incapacité française à rechercher le combat, que dans son refus de considérer toute stratégie ne mettant pas en son centre la bataille. L’étude de cette stratégie indirecte impose de replacer la guerre navale dans sa dimension atlantique et coloniale, en prenant aux sérieux les opérations menées sur ces théâtres.
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