Répertoire international des études révolutionnaires
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Cattan Boris [Doctorant]
Sujet : Les haras dans la tourmente révolutionnaire (1781-1806)
Directeur : Pierre Serna
Université : Paris 1
La période révolutionnaire est perçue comme désastreuse pour les chevaux et leur élevage. La désorganisation de la production et la saignée des combats ont souvent été mis en avant comme les deux facteurs qui ont épuisé une ressource essentielle pour les besoins civils et militaires. Plus encore, l'historiographie a maintes fois soutenu la thèse que les régimes politiques de la décennie révolutionnaire y ont été indifférents avant que l'Empire sous la houlette autoritaire de Napoléon Bonaparte restaure les haras et leur donne l'aspect qu'ils conservent pendant tout le XIXe siècle.
Notre thèse veut démontrer que loin d'être négligé par les révolutionnaires, l'élevage du cheval fut un enjeu central de réflexions et d’actions de tous les régimes politiques à partir des années 1780 jusqu’à l'Empire mobilisant, mettant en relation et bien souvent en conflit les armées, les législateurs, les éleveurs et les savants. L’objectif recherché est de trouver un équilibre qui répond à des besoins croissants qu’ils soient militaires ou qu’ils soient économiques dans le cadre d'une agriculture et d'un élevage régénérés.
La Révolution et l’état de guerre permanent à partir de 1792 vont briser l’équilibre précaire établi par les haras de l’ancien régime et installe une situation de pénurie durable dont la mesure a été jusqu’à présent mal définie. Les régimes révolutionnaires vont alors se retrouver dans la nécessité de renouveler le modèle français de l’élevage du cheval associant libéralisme et initiative privée avec le dirigisme étatique, à mi-chemin du modèle centralisateur monarchique qui a échoué et du modèle libéral anglais dont presque personne ne veut et que personne ne croit possible en France. C’est à cette synthèse qu’aboutit le décret de Saint-Cloud de juillet 1806 qui rétablit définitivement les haras.
Directeur : Pierre Serna
Université : Paris 1
La période révolutionnaire est perçue comme désastreuse pour les chevaux et leur élevage. La désorganisation de la production et la saignée des combats ont souvent été mis en avant comme les deux facteurs qui ont épuisé une ressource essentielle pour les besoins civils et militaires. Plus encore, l'historiographie a maintes fois soutenu la thèse que les régimes politiques de la décennie révolutionnaire y ont été indifférents avant que l'Empire sous la houlette autoritaire de Napoléon Bonaparte restaure les haras et leur donne l'aspect qu'ils conservent pendant tout le XIXe siècle.
Notre thèse veut démontrer que loin d'être négligé par les révolutionnaires, l'élevage du cheval fut un enjeu central de réflexions et d’actions de tous les régimes politiques à partir des années 1780 jusqu’à l'Empire mobilisant, mettant en relation et bien souvent en conflit les armées, les législateurs, les éleveurs et les savants. L’objectif recherché est de trouver un équilibre qui répond à des besoins croissants qu’ils soient militaires ou qu’ils soient économiques dans le cadre d'une agriculture et d'un élevage régénérés.
La Révolution et l’état de guerre permanent à partir de 1792 vont briser l’équilibre précaire établi par les haras de l’ancien régime et installe une situation de pénurie durable dont la mesure a été jusqu’à présent mal définie. Les régimes révolutionnaires vont alors se retrouver dans la nécessité de renouveler le modèle français de l’élevage du cheval associant libéralisme et initiative privée avec le dirigisme étatique, à mi-chemin du modèle centralisateur monarchique qui a échoué et du modèle libéral anglais dont presque personne ne veut et que personne ne croit possible en France. C’est à cette synthèse qu’aboutit le décret de Saint-Cloud de juillet 1806 qui rétablit définitivement les haras.
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